ŒUVRES
On en revient toujours à ses questionnements liés à son identité, ses racines….nos chemins multiples qui nous construisent, qui nous tendent des pièges…mais qui nous font grandir ! Notes de vie, pages de carnet d’artiste. Puis la peinture achevée, de l’horizontal au vertical. Des images subjectives. Sensations, surprises, mélancolies, nostalgies, pertes et bonheurs aussi. Brigitte Cailleau nous convie à « lire » des moments de grâce ou de fragilité d’une biographie émotionnelle, d’un parcours mémoriel. En appelant ses pièces des « vues », Brigitte Cailleau nous égare peut être un peu dans le domaine de la photographie. Surtout dans le deuxième volet de son exposition, où nous nous trouvons face à des compositions picturales classiques (peinture à l’huile sur médium), relevant nettement du genre paysage, même si l’artiste y semble prendre ses distances avec les désignations naturalistes strictes pour s’occuper d’atmosphères et de climats, d’eaux tranquilles, de cieux tourmentés, de soleils matinaux, de soirs blafards.